Matthieu au Championnat d'Europe de Yole-OK 2013 à Carnac
Julien, août 2013 à Lacanau
Jean-Claude, août 2013 à Lacanau
Championnat d'Europe de Yole-OK 2013 à Carnac
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Frédéric, Lacanau
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Erik, Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013 : Didier, Philippe et Pierre
Yan à Lacanau fin août 2013
Julien à Lacanau fin août 2013
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2012 au Danemark
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Le Der 2014
Le Der 2014
Le Der 2014
Le Der 2014
Le Der 2014
Le Der 2014
Lacanau 2016
Championnat Méditerrannée 2017
Championnat de Méditerranée 2017
Jean-Louis - Championnat Méditerrannée 2017
Laurent - Championnat Méditerrannée 2017
Association Sportive pour la Promotion de la Yole-OK
Accueil Les régates Comptes-rendus des régates Aquitaine
Enregistrer au format PDF
 

Sélective de ligue du Verdon

Le Verdon sur Mer, les 14 et 15 Octobre 2006
lundi 16 octobre 2006.


Sélective de ligue du Verdon sur Mer

14 et 15 Octobre 2005

Peu de régatiers avaient fait le déplacement pour cette sélective. Je n’étais pas le seul à être le seul représentant de ma série, un seul 420, un seul Europe, un seul Laser standard sur 3 à courir toutes les manches, 2 Equipe. Seuls les Optimists, les Lasers Radial et 4.7 avaient une représentation correcte.

Ce plan d’eau est au bout de la Gironde et très particulier en plein estuaire de la Gironde. En arrivant on me le présente comme un endroit ou les seuls conditions connues sont pétole ou piaule.

Le samedi la version pétole s’avère exacte : très beau soleil, plus de 20°, mais pas un souffle d’air. Le coefficient de marée n’est pas trop fort : 34, malgré cela on voit bien les effets du courant sur les rares voiliers qui sont sur l’eau.

Le dimanche, c’est en effet bien différent. Un vent de 17 à 20 nœuds nous attend sur l’eau. Le coefficient de marée est heureusement au plus bas : 30. Malgré ce faible coef, la mer semble démontée, des creux de plus d’1 m. , quelques déferlantes, une vraie marmite.

Première manche :

Je prends un bon départ au bateau comité, seul un laser radial est mieux parti sous mon vent, je me dis que je l’aurais vite rattrapé. Que nenni !, les 4 jeunes venus de la Rochelle mènent leur laser radial plus vite que moi ma Yole-OK, impossible de les rattraper, ni même de s’accrocher à eux. Les lasers standards sont aussi derrière, et je me bats comme souvent avec Philippe Perilleux sur son standard, récupérant au près ce que je perds au portant. La Yole-OK n’avait pas cogné aussi fort depuis longtemps dans les vagues.
Je passe donc la bouée de près devant lui, et reste devant jusqu’au premier empannage-bain, surfant avec plaisir sur les grosses vagues. L’eau est encore très bonne et l’air est au dessus de 20°, donc pas de problème de froid.
Je récupère une bonne partie du retard au second près, puis un bon bord de vent arrière et de nombreux départs au surf. A la fin du bord de vent arrière, pour minimiser les risques, je me décide pour un empannage à la mode australienne, allongé sur le tableau arrière. La première partie de la manœuvre est parfaite, jusqu’à ce que la bôme, restant bloquée sur ma cuisse gauche n’entraine le bateau vers un second bain. Je commence à m’inquiéter sérieusement pour l’état de mes sandwichs planqués sous le banc de rappel. La prochaine fois, penser à envelopper les sandwichs dans une poche étanche et pourquoi pas lâcher du hale-bas !
Plus qu’une remontée au près, derrière le standard, ainsi que l’Europe qui en aussi profité. Je me permets un dernier dessalage au dernier virement de bord à 100 m de la ligne.
Le sandwich au saumon n’a pas trop souffert et s’accommode finalement assez bien de l’eau salée, celui au gruyère est nettement moins réussi.

Seconde Manche :

Les optis, Lasers 4 .7 et Equipe étant partis en premier à la première manche, je ne vérifie même pas la couleur du pavillon au premier départ de la seconde manche. Donc je passe la ligne bien dégagé, pas déventé du tout, mais au moins 2 minutes après le départ, les lasers 4 .7 qui attendent leur départ avec les optis ressemblant fort aux lasers radiaux, la confusion est bien là. Je remonte le seul standard à être encore en course, heureusement que Philippe est là pour qu’on s’amuse. Je fais un virement de bord à la bouée de largue, c’est plus sûr ! Philippe est juste derrière moi à la bouée sous le vent. Je reprends de la distance sur le près et à la fin du vent arrière il me repasse devant pendant que j’exécute de nouveau un virement de bord pour éviter l’empannage. Je récupère assez vite mon retard pour passer devant lui la ligne d’arrivée. L’Europe est loin derrière.

Troisième Manche :

Encore un départ foireux : je loupe le coche aux 5 minutes, je crois enclencher le chrono aux 4, donc finalement je pars en deuxième rideau au milieu des lasers 4.7 qui ont droit à une 3e manche avec nous. Le vent a un peu baissé, les rochelais sont un peu plus en vue, mais toujours devant. Même scénario que d’habitude entre Philippe et moi : au vent je suis devant, sous le vent c’est l’inverse. Je passe donc logiquement la ligne d’arrivée devant.
Pas de 4e manche, heureusement, car en rentrant à la plage, je découvre que ma barre en alu a bien vieilli dans ces grosses vagues, c’est un miracle qu’elle n’ait pas cassé.

Détail d’une barre de Yole-OK en fin de régate.
Cette barre a quand même tenu plus de 10 ans. Sans les perçages, elle serait toujours OK.

Les résultats sur le site FFV



Forum de l'article

Revues Internationales de 2015 à 2023