Dériveur solitaire né en 1957 des mains de l’architecte danois Knud Olsen, d’où les initiales OK !
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Définition
Selon "Joies de la Voile" aux éditions Réalités (1971) :
Un vrai bateau de course, vivant, léger, planant aisément. Il a une bonne diffusion internationale, et la série est très active. Construction amateur fort répandue en France.
Dimensions
– Longueur : 4 mètres
– Largeur : 1,51 mètre
– Poids minimum de la coque accastillée sans la dérive : 72 kg
– Poids du bateau en ordre de marche : environ 95 kg.
– Voilure : 8,95 m2
Construction
Coque bois ou plastique (fibre de verre)
Pont bois ou plastique.
Les coques plastiques avec pont bois sont les préférées. Elles allient la facilité d’entretien du plastique et la beauté du bois.
Construction amateur possible soit tout en bois pour les passionnés ou coque plastique et pont bois pour tous les bricoleurs avertis.
Traditionnellement le bois est du CP 5 mm, le plastique de la coque étant de la fibre de verre + Sandwitch Balsa ou mousse synthétique.
2 grands caissons étanches à l’avant et à l’arrière du cockpit assurent une grande sécurité à la Yole-OK.
Mât pivotant sans haubannage. En bois, en aluminium ou en carbone.
Voile en polyester.
Comportement
Pour les barreurs d’un poids de 60 à 100 kg.
C’est un dériveur de compétition, mais avec une vraie coque de voilier (contrairement à certains dériveurs très plats). Elle est très agréable au près, confortable au rappel. Elle est assez facile à maitriser jusqu’à Force 3 Beaufort.
Au dessus de force 3, elle s’adresse à des barreurs confirmés, principalement aux allures portantes où son bouchain vous invite au bain dès la première faute d’inattention. Un peu d’habitude permet rapidement de la maitriser jusqu’à force 5. Au delà, comme sur de nombreux voiliers de compétition, seul un bon entrainement permet de la maitriser sans problème jusqu’à force 7.